Feuille de chou du 29 mars 2016

Distributions

Encore un peu moins d’un mois et les distributions de légumes reprendront (le mardi 19 et le vendredi 22) leur rythme hebdomadaire pour notre plus grande satisfaction !

rEMERCIEMENTS

Bienvenue aux nouveaux adhérents ! Certain(e)s ont déjà participé à la taille des pommiers et nous les remercions pour leur implication au sein de notre AMAP.

information importante

Cette information vous a déjà été envoyée par newsletter et pour certains, également par courriel. Nous la répétons ici pour que vous n’ayez pas à la chercher dans votre messagerie au cas où vous voudriez la relire.

Vers 1840, pour cultiver 1 ha avec des légumes de pleine terre, il fallait 4 personnes pendant 8 mois et 2 personnes supplémentaires de mai à août. (Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris, par J.G. Moreau et J.J. Daverne en 1845, disponible par téléchargement à la Bibliothèque Nationale de France).

Nos producteurs entretiennent 5 ha de terres et les aides mécaniques (tracteurs, etc.) ont permis de réduire la main d’œuvre de manière significative, sans toutefois la supprimer totalement. Pour respecter la charte des AMAP, aucun intrant chimique n’est utilisé, comme les désherbants par exemple.

Désherber, ramasser les légumes, tuteurer et enlever les gourmands des tomates, etc. sont des tâches qui nécessitent beaucoup de main-d’œuvre, car elles ne peuvent pas être réalisées mécaniquement.

Si ces travaux ne sont pas réalisés en temps voulu, la récolte des légumes est moindre, aussi il est indispensable d’apporter notre aide aux producteurs pendant les périodes de production.

Cette aide au jardin est un élément essentiel du contrat passé entre les adhérents et les producteurs. Certaines personnes sont souvent présentes au jardin, plus qu’à leur tour, mais ne représentent qu’une faible minorité.

Il est demandé, par contrat, 2 heures par trimestre à chaque adhérent ou une compensation financière de 20 € par trimestre. Certains adhérents ne font ni l’un, ni l’autre. C’est la raison pour laquelle nous avons institué le chèque de caution de 20 €, qui ne correspond qu’à la compensation d’un trimestre et non pas à celles de l’année culturale.  Ce n’est qu’un pis-aller !

Sans la participation de chaque Amapien(ne)  à ces menus travaux, nécessaires et essentiels, les producteurs sont obligés d’employer des salariés. Cette solution génère des frais supplémentaires, même si ces emplois ne sont que ponctuels ou à mi-temps.

Pour 2015, ces frais supplémentaires, engendrés par l’absence de participation et de compensation financière des adhérents dues par contrat, ont déséquilibré le bilan des producteurs qui s’avère négatif et, vu le déficit actuel, la situation sera identique pour le bilan 2016.

La bonne volonté et le respect des engagements de chacun sont indispensables, mais cela n’évitera peut-être pas l’augmentation du prix du panier en octobre prochain, afin d’assainir la situation financière des producteurs.

 

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